Favoriser une biodiversité indigène!
Le GRAME, à travers, ses Éco-quartiers embellit nos milieux urbains de jardins proprices à la biodiversité indigène avec ce Défi fleuri!
C’est quoi le Défi Fleuri
Ce concours vous encourage à ajouter des plantes indigènes et pollinisatrices dans vos jardins, bacs et jardinières, ainsi que vos carrés d’arbre.
Nos ateliers, tutoriels et infolettres vous feront découvrir des techniques de jardinage écologique ainsi que des espèces méconnues.
Voilà une façon agréable d’embellir votre jardin et de multiplier la biodiversité près de chez vous!
Faites fleurir votre jardin, votre balcon… ou votre carré d’arbre et courez la chance de gagner des prix!
Jardins
- Un jardin sans intrants chimiques (biologiques)
- La présence d’au moins 3 espèces différentes
- La présence d’espèces indigènes
- La présence de plantes pour pollinisateurs
- Un jardin à floraison différée
Balcons
- Un jardin sans intrants chimiques (biologiques)
- La présence d’au moins 2 espèces différentes
- La présence d’espèces indigènes
- La présence de plantes pour pollinisateurs
Carrés d'arbre
- Un jardin sans intrants chimiques (biologiques)
- La présence d’au moins 3 espèces différentes
- La présence d’espèces indigènes
- La présence de plantes pour pollinisateurs
- Un jardin à floraison différée
Les critères de sélection
Les gagnant.e.s du Défi Fleuri seront sélectionné.e.s par un jury composé d’experts et d’expertes en jardinage, botanique et biodiversité. Le jury se basera sur les 5 critères suivants :
Un jardin sans intrants chimiques (biologiques):
Ceci veut dire que vous n’utiliserez aucun engrais chimique, mais plutôt des engrais naturels. Plusieurs options abordables sont disponibles dans les centres de jardin!
La présence d’espèces différentes:
Le Défi Fleuri a pour but de maximiser la biodiversité et donc mise sur une diversité d’espèces de plantes. Nous en demandons un minimum de deux ou trois, selon la catégorie, pour être éligible au concours, mais rien ne vous empêche d’en mettre plus!
La présence d’espèces indigènes:
Les plantes indigènes sont non seulement les préférées des pollinisateurs, mais elles nécessitent aussi peu d’entretien, étant bien adaptées aux milieux d’ici.
La présence de plantes pour pollinisateurs:
Afin de favoriser les pollinisateurs, nous privilégierons des plantes qui sont :
- Mellifères, car riches en nectar;
- Indigènes, puisque les insectes sont bien adaptés à celles-ci;
- Diversifiées, afin de répondre aux préférences de tous les pollinisateurs;
- En floraison différée, pour offrir du nectar durant toute la saison estivale.
Un jardin à floraison différée:
Les pollinisateurs sont présents d’avril à novembre. Il est donc essentiel de fournir des ressources florales riches en nectar pendant cette période.
Vous voulez en savoir plus?
Notre jury d'expert.e.s
Érik Chevrier
En tant que professeur à temps partiel à l’Université Concordia, Erik Chevrier a enseigné l’alimentation et la culture ainsi que l’alimentation et la durabilité, et a offert à ses étudiants des possibilités d’apprentissage pratique et de recherche-action-participation critique. Il a également fondé un certain nombre d’organisations, de projets de recherche et de programmes éducatifs, dont la coopérative d’agriculture urbaine solidaire à but non lucratif CultivAction.
Krin Haglund
Krin Haglund est une jardinière de pollinisateurs, productrice de semences et conceptrice basée à Montréal. Elle est également directrice de cirque et actrice. Elle a fondé Jardin Buzz pour encourager les jardins pollinisateurs urbains exubérants. Krin apporte son étincelle et son enthousiasme caractéristiques à ce qui peut être une situation de dépression.
Charlotte Pigeon Tremblay
Curieuse et passionnée des liens entre l’humain et son environnement, je travaille à créer des milieux fertiles aux échanges, à la contemplation et à la biodiversité depuis maintenant 10 ans. Fière de promouvoir ces valeurs à travers la création de jardins pour pollinisateurs chez Polliflora, j’ai hâte de découvrir les projets citoyens de cette année!
Dainava Blayney
Biologiste environnementale et de la faune de formation, Dainava Blayney est passionnée par l’éducation et la vulgarisation scientifique portant sur la protection de l’environnement et la nature. En 2022, elle joint l’équipe des Programmes Publics et Éducation au Jardin botanique de Montréal, travaillant sur divers projets et événements mettant en lumière l’importance des végétaux dans la transition socio-écologique et la protection de la biodiversité.
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Connaître nos trucs et astuces
Pour vous aider dans la réussite de votre jardin pour pollinisateurs, nous vous avons préparé une foule d’outils, de trucs et d’astuces à découvrir!
Une deuxième édition passée pour le Défi Fleuri !
Initiatives vertes de Lachine : jardin du Triangle Fleuri
Initiatives vertes de Lachine : le Musée de Lachine
Initiatives vertes de Lachine : le toit vert du GRAME
Initiatives vertes de Lachine : le verger Sainte-Anne
Initiatives vertes de Lachine : la Bibliothèque Saul-Bellow
Un défi pour favoriser la biodiversité indigène
Les bénéfices des espèces indigènes
Comment préparer son jardin pour les pollinisateurs?
Comment faire des semis? 5 étapes pour un succès au potager
Pourquoi planter des jardins pollinisateurs?
Plusieurs pollinisateurs sont en péril à cause de la destruction de leurs habitats, de la monoculture et de l’utilisation de pesticides à grande échelle. En plantant un jardin pollinisateur vous contribuez à rendre les écosystèmes plus résilients et sains. En augmentant la biodiversité, on favorise la survie des végétaux et des insectes utiles.
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Foire aux questions
Un jardin pour pollinisateurs est un espace qui va attirer les insectes pollinisateurs en leur fournissant de la nourriture et un habitat. Il se caractérise par une bonne diversité de fleurs qui produisent beaucoup de nectar (dites plantes mellifères) et ce durant toute la saison estivale. L’idéal est d’avoir des plantes auxquelles les insectes sont bien adaptés. C’est pour cette raison qu’on va privilégier des espèces indigènes. Afin de protéger nos amis pollinisateurs, ces jardins doivent être dépourvus d’insecticides et de pesticides, qui sont très néfastes, voire mortels pour eux.
On appelle pollinisateurs les animaux qui vont servir de vecteur au pollen et permettre la fécondation des plantes à fleurs. Toutes ces espèces se nourrissent de nectar (elles sont nectarifères). En butinant ce liquide sucré de fleur en fleur, le pollen va rester accroché à leurs poils, plumes ou à leur peau puis se disperser permettant ainsi la fécondation des plantes.
Sur l’île de Montréal, certains d’entre eux sont des oiseaux comme les colibris ou des mammifères comme les chauves-souris, cependant, la majorité des pollinisateurs sont des insectes. On trouve plus de 400 espèces dont, beaucoup de bourdons, d’abeilles indigènes (qui ne vivent pas en ruche), de guêpes solitaires et une multitude d’espèces de papillons comme le papillon monarque. S’ajoutent aussi à la liste des espèces de mouches (syrphes) et de coléoptères nectarifères.
Nous faisons actuellement face à un effondrement global des populations de pollinisateurs. En milieu urbain les principales causes de ce déclin sont le manque de nourriture et la destruction de leur habitat naturel. Planter des fleurs et faire des jardins pour pollinisateurs, qu’ils soient petits ou grands, en hauteur ou au sol, permet de créer des couloirs de biodiversité aux butineurs en danger.
Fleurir, fleurir et encore fleurir ! Il faut de tout, toutes les odeurs et toutes les couleurs. Les principales causes du déclin des populations d’abeilles domestiquées et sauvages (mais aussi des autres pollinisateurs) sont la dégradation de leur habitat et le manque de nourriture. Pour prévenir ces effets néfastes, rien de mieux que de planter une multitude de fleurs.
Afin de favoriser les pollinisateurs, on va privilégier des plantes qui sont :
- Mellifères, car riche en nectar
- Indigènes, puisque les insectes sont bien adaptés à celles-ci;
- Diversifiées, afin de répondre aux préférences de tous les pollinisateurs;
- En floraison différée, pour offrir du nectar durant toute la saison estivale.
Tout à fait ! Même avec un petit balcon, on peut faire une différence en sélectionnant des plantes d’après les besoins des pollinisateurs. Petit ou grand, en hauteur ou au sol, il faut fleurir tous les espaces possibles.
L’idéal est de planter des plantes indigènes qui sont non seulement les préférés des pollinisateurs, mais aussi nécessitent peu d’entretien étant bien adaptées au milieu. Parmi la longue liste de flore d’ici on trouve,par exemple, l’asclépiade, plante hôte du papillon monarque, dont il existe une douzaine d’espèces à travers le Canada.